Category Archives: Communiqués

Chantal Gauthier élue nouvelle présidente de la CDUS

Category : Communiqués

Professeure en Sciences de la Vie et membre de l’Institut du Thorax, Chantal Gauthier est directrice de l’UFR des sciences et des techniques de Nantes Université.

Elle était secrétaire de la CDUS depuis 2021 et vice-présidente depuis 2022.


Colloque CDUS 2024

Category : Communiqués

La 28e édition du colloque annuel de la CDUS se déroulera du 20 au 22 mars 2024 à l’université de Limoges
> Consulter le programme


Colloque CDUS 2023

Category : Communiqués

Pilotage des composantes scientifiques dans le cadre des transformations majeures

Toutes les informations sont en ligne sur le site dédié
> Consulter le site du colloque


Colloque CDUS 2022

Category : Communiqués

Toutes les informations sont en ligne sur le site dédié : https://colloquecdus.sitew.fr/


Laurence Mouret, nouvelle présidente de la CDUS

Category : Communiqués

Professeur de physique, rattachée au laboratoire de Physique des Interactions Ioniques et Moléculaires, Laurence Mouret est directrice de l’UFR de Sciences à Aix-Marseille Université qui compte 11000 étudiants, 1200 personnels et 29 laboratoires de recherche.

Très impliquée dans le bureau de CDUS depuis deux ans en tant que vice-présidente, elle s’inscrit dans une continuité de fédérations des intérêts des UFR et composantes scientifiques.


Recommandations de la CDUS dans le choix des spécialités au lycée en vue d’études scientifiques

Category : Communiqués

Télécharger le communiqué en version PDF.

Recommandations de la CDUS pour le choix des spécialités des lycéens selon la licence envisagée

Complétant les recommandations formulées l’an passé par notre association de directeurs de facultés de sciences, ce tableau est un guide pour le choix des spécialités et options de première et de terminale.

Le choix d’une licence scientifique s’appuie sur la réflexion de chaque lycéen intégrant son projet d’étude et son projet professionnel en lien avec ses aspirations, ses centres d’intérêts et son devenir de citoyen. Le site web de l’ONISEP « Horizons21.fr » est un outil d’aide à la réflexion sur le choix des filières universitaires. Une fois celles-ci identifiées, le présent document aide chaque étudiant à formuler ses choix de spécialités.

Ces recommandations indiquent les choix de spécialités qui facilitent la réussite dans les filières de licence des facultés de sciences, généralement en trois ans. Ces choix ne sont pas exclusifs vis-à-vis de l’accès à ces filières, d’autres profils seront évidemment possibles suivant le contexte local.

Les   futurs   programmes   de   licence   s’appuieront   sur   les   acquis   des   spécialités recommandées. A ce titre, la licence d’informatique est un cas particulier car la spécialité « numérique et  sciences  informatiques »  n’est  pas proposée de  façon  homogène sur le territoire.

Il est rappelé que les mathématiques sont requises pour des études scientifiques : si le couple de spécialités choisi en terminale ne contient pas la spécialité mathématiques, alors l’option « mathématiques complémentaires » est vivement conseillée.

De la même façon que des « attendus nationaux » pour les licences sont déclinés au sein des universités, les recommandations que nous faisons ici ont vocation à être reprises et précisées localement : nous invitons donc les lycéens de seconde et de première à utiliser tous les outils et temps d’information mis à leur disposition pour se renseigner auprès des établissements d’enseignement supérieurs visés.

Guide de lecture

Rappel des 5 spécialités scientifiques : Maths (mathématiques), NSI (numérique et sciences informatiques), PC (physique-chimie), SI (sciences de l’ingénieur), SVT (sciences de la vie et de la Terre).

Pour la classe de première, chaque ligne correspond à une des trois spécialités à choisir.
Pour la classe de terminale, chaque ligne correspond à un doublet possible de spécialités plus l’option math. Comp. ou math. Expertes.

Mentions de Licence

Recommandations Première

Recommandations Terminale

Sciences de la Vie Sciences de la Vie et de la Terre

SVT
+ PC ou autre spécialité
+ Maths

SVT + PC +option Maths. comp SVT + Maths

Sciences de la Terre

SVT
+ PC
+ Maths

SVT + Maths
PC + Maths
SVT + PC + option Maths. comp

Mathématiques

Maths
+ Autre spécialité
+ Autre spécialité

Maths + autre spécialité (l’option Maths exp. peut être conseillée)

Informatique

Maths
+ NSI
+ Autre spécialité

Maths + NSI
Maths + autre spécialité
NSI + autre spécialité+ option Maths. comp

Maths et Informatique appliquées aux Sciences Humaines et Sociales (MIASHS)

Maths
+ NSI ou autre spécialité
+ Autre spécialité

Maths + autre spécialité à choisir selon le contexte local de l’université
NSI + autre spécialité à choisir selon le contexte local de l’université + option Maths. comp

Electronique, électrotechnique, automatique (EEA)

Maths
+ PC ou SI
+ Autre spécialité

PC + Maths
SI + Maths
SI + autre spécialité + option Maths. comp

Génie-Civil Sciences Pour l’Ingénieur

Maths
+ PC
+ SI ou autre spécialité

PC + Maths
SI + Maths
SI + PC + option Maths. comp

Mécanique Physique

Maths
PC
SI ou autre spécialité

PC + Maths
SI + Maths

Chimie Physique-Chimie

Maths
PC
Autre spécialité

PC + Maths
PC + autre spécialité + option Maths. comp

Sciences et Technologies

Maths
+ deux spécialités dont au moins une scientifique selon le contexte local de l’université

Maths + autre spécialité
Deux spécialités dont au moins une scientifique selon le contexte local de l’université+ option Maths. comp

Approuvé en Assemblée Permanente le 30 janvier 2020


Mise en garde contre les projets précipités ou “hors-sol »

Category : Communiqués

Cliquez ici pour une version PDF du communiqué.

Un profond mouvement de transformation des structures universitaires est à l’oeuvre, notamment impulsé par les différents appels des programmes d’initiatives d’excellence : IDEX, ISITE, EUR, NCU… La CDUS a largement démontré sa capacité de proposition en répondant activement à plusieurs appels, et les Facultés scientifiques sont des moteurs sur tous les sites où elles sont présentes.

Mais il est également de notre responsabilité d’alerter Mme la Ministre, ainsi que les responsables des différents sites, sur les risques liés à une mise en oeuvre précipitée des restructurations. Bâtir des projets au niveau des stratégies d’établissements ne suffit pas ; leur réussite à court, moyen et long terme ainsi que la continuité des missions de service public passe de manière indispensable par une large association des Facs de sciences depuis la définition stratégique des évolutions jusqu’à leur mise en oeuvre.

Par ailleurs, nous sommes en mesure d’observer certains invariants dans plusieurs projets, conduisant notamment à une remise en question des modèle scientifiques, pédagogiques et démocratiques des UFR, tels que la séparation du continuum licence – master ou le passage d’activités des UFR dans un modèle « d’Ecole » sélectives. Si nous sommes ouverts aux expérimentations (et nous l’avons déjà démontré au travers par exemple du College “sciences” de l’université de Bordeaux, intégré et actif dans notre réseau des Facs de sciences), nous souhaitons rappeler que nos Facultés ont su allier depuis de nombreuses années l’excellence sociale, professionnelle et académique. Principales vecteurs d’ascenseur social pour les étudiants, principales pourvoyeurs de cadres scientifiques pour les entreprises et de chercheurs pour les laboratoires, elles offrent aux enseignants-chercheurs qui en sont membres la possibilité de conduire des carrière diverses et équilibrées entre leurs différentes missions, en fonction de leur curseur d’intérêt. C’est pourquoi nous demandons qu’une attention particulière soit accordée sur la pérennité de ces identités dans les modèles expérimentaux qui sont explorés sur les différents sites.

Il ne s’agit pas de demander un retour en arrière vers un modèle purement « facultaire », mais bien de préparer l’avenir avec de grands ensembles scientifiques au sein des universités, alliant licence master et doctorat, ayant une compétence recherche, et qui soit garant de la cohérence globale des activités d’enseignement supérieur dans le grand champ des sciences et technologies. La CDUS se tient à la disposition des porteurs de projets pour travailler dans ce sens, et suivra avec attention les évolutions concernant les Facs de sciences du territoire.

Une méthode inacceptable à l’Université LYON 1

C’est dans ce contexte que la CDUS tient à attirer l’attention concernant la situation du projet “Université Cible” du site de Lyon / Saint-Etienne. En effet, une évolution majeure de la Faculté des Sciences et Technologies est annoncée au premier janvier 2019, en interne de l’Université LYON 1 : séparation du cycle licence, séparation des disciplines dans trois composantes selon un logique sciences de la vie, sciences de l’ingénieur, sciences fondamentales.

Les conditions de démocratie, de transparence et de dialogue dans lesquelles cette transformation est conduite ne sont pas acceptables. Ainsi la CDUS soutient la demande des personnels de la Faculté des Sciences et Technologies de Lyon 1 auprès du Président de l’Université LYON 1 de ne pas amorcer de changement structurel qui entrerait en vigueur AVANT que l’organisation de « l’Université Cible » ne soit connue, et approuvée par un consensus des cinq établissements membres du rapprochement.

Ce temps nécessaire est celui de la participation réelle des communautés au projet et de la préparation des personnels aux changements, au premier rang desquels les personnels administratifs et techniques. Rappelons que les UFR sont des structures du code de l’éducation, dont toute évolution doit être annexée au projet d’établissement ; et doit faire l’objet d’un travail en amont avec la direction de l’UFR et les instances consultatives de l’établissement : le conseil des directeurs de composantes, le conseil académique, le CT, le CHSCT.

La bonne marche de nos universités est dépendante d’un climat de confiance entre les composantes et les présidences.

Approuvé en Assemblée Permanente de la CDUS, Paris le 18 octobre 2018

 


La Fac de Sciences de BREST présentée par ses étudiants (vidéo)

Category : Communiqués , Vidéos

Qui de mieux pour en parler que ses étudiants ? Première vidéo d’une série issue de la collaboration entre la CDUS et l’AFNEUS (étudiants de Facs de sciences) à découvrir ci-dessous. Retrouvez toutes les informations sur la Faculté des Sciences et Techniques de Brest sur son site.


Hausse des effectifs : préserver un accueil de qualité en Fac de Sciences

Category : Communiqués

Télécharger le .pdf

Hausse des effectifs :

préserver un accueil de qualité en fac de sciences

Les directeurs des UFR sciences se réjouissent de constater cette année encore une augmentation du nombre d’étudiants s’inscrivant dans les filières scientifiques des universités.

Pour autant, les moyens ne sont pas au rendez-vous.

L’augmentation deseffectifs étudiants entraîne donc des tensions dans l’organisation des formations. Les équipes pédagogiques et les services associés à la gestion et au fonctionnement des formations ne sont pas toujours en mesure de faire face. Les changements les plus fréquents portent sur l’augmentation du nombre d’étudiants par groupe de travaux dirigés, au détriment de la qualité pédagogique de ceux-ci, ou sur la diminution, voire la disparition dans certains cas, des travaux pratiques en première année de Licence. Dans plusieurs cas, ils sont également assortis d’une baisse globale du nombre d’heures annuelles en présentiel pour les étudiants, sans que puissent être mises en œuvre, en l’absence de moyens humains et financiers, des méthodes pédagogiques favorisant un travail personnel plus soutenu des étudiants. Enfin, la tentation peut être grande de mettre en œuvre des dispositifs numériques non pour ce qu’ils apportent d’indéniablement positif à l’étudiant, mais dans l’illusion tenace qu’ils seraient générateurs d’économies financières…

Or les sciences ne peuvent se comprendre sans l’expérimentation. Celle-ci nécessite des locaux adaptés à l’accueil de petits groupes d’étudiants, des moyens en équipement scientifiques et pédagogiques avec les moyens humains qui y sont associés (personnel technique d’appui y compris de laboratoire). Les études scientifiques passent dans plusieurs disciplines par l’organisation d’un accès direct aux ressources des laboratoires d’appui aux formations, et/ou la mise en place de « fablab » interdisciplinaires. Dans les deux cas, cela nécessite une articulation étroite entre recherche et formation, articulation dont les UFR scientifiques doivent demeurer les garants et dont les moyens ne peuvent pas à l’évidence être prélevés sur le fonctionnement actuel des laboratoires.

Enfin, les enseignants-chercheurs, les personnels techniques d’appui et les personnels administratifs voient en conséquence leurs tâches s’alourdir au détriment des activités de recherche, de l’innovation pédagogique et de la gestion sereine des formations.

Les directeurs d’UFR s’inquiètent de devoir adapter l’organisation et le contenu des formations et l’accueil des étudiants en nombre croissant « à moyens constants ». Ils demandent à ce que soit garanti dans un tel contexte un cadre budgétaire suffisant et adapté pour les formations expérimentales.


La position de la CDUS sur les nouveaux enjeux du métier d’enseignant-chercheur en sciences

Category : Communiqués

Télécharger la version PDF.

La Conférence des Directeurs et Doyens d’UFR Scientifiques (CDUS) a tenu son colloque annuel du 16 au 18 mars 2016 à Lyon. Pendant trois jours, présentations et ateliers se sont succédés pour analyser les nouveaux défis du métier d’enseignant-chercheur, prenant pour point de départ, d’une part les résultats d’une enquête menée auprès d’environ huit cents professeurs et maîtres de conférences des UFR scientifiques, et d’autre part les contributions de trois experts sur la situation à l’étranger, l’histoire récente de l’évolution du statut des enseignants-chercheurs et enfin le rôle du CNU dans l’évolution de leur carrière. Nous faisons le constat préoccupant d’une complexification et diversification de chacune des missions essentielles des enseignants-chercheurs que sont la formation et l’insertion professionnelle, la recherche, et le pilotage. Il en résulte un sentiment de perte de temps et de difficulté à mener à bien des activités de recherche qui constituent, à ce jour, les principaux vecteurs de reconnaissance (y compris financière a travers la PEDR) et de progression de carrière, dont le déroulement est de plus en plus éloigné de la réalité et de la qualité d’implication des personnes dans les autres missions. Outre l’inefficacité collective inhérente à ces observations, nous constatons dans nos UFR la progression d’un malaise général, voire d’une démotivation des enseignants-chercheurs pour ces missions insuffisamment prises en compte.

La CDUS propose différentes pistes de travail afin de retrouver une dynamique collective seule à même de nous permettre de répondre aux enjeux actuels et futurs de l’Université française.

    • L’accompagnement en début de carrière : allègement de l’horaire d’enseignement les cinq premières années, mise en place de formations à la pédagogie universitaire, à l’élaboration de projets, au travail collectif…
    • La mise en place d’une Habilitation à Diriger les Formations (HDF) par analogie avec l’Habilitation à Diriger des Recherches (HDR), et ouvrant les mêmes droits d’avancement de carrière, afin de reconnaître l’implication dans les activités de formation et la compétence à monter de nouvelles formations, à les piloter et à animer des équipes pédagogiques.
    • Un mécanisme de financement et un montant minimum de Prime garantissant une équité entre collègues, et une attribution indépendante de la situation financière des établissements.
    • Une attention renouvelée pour que les perspectives de promotions de grades soient réelles et plus indépendantes des effets de cohortes ou des contextes locaux via des mécanismes de compensation entre contingents locaux et nationaux.
    • La création d’une deuxième voie d’accès au statut de professeur des universités basée sur le modèle des listes d’aptitudes existant pour la plupart des autres corps de fonctionnaires, dont le corps des agrégés. Cette nouvelle voie d’accès devrait associer les Conseils de composantes, les Conseils Académiques et le CNU. L’usage très faible des accès alternatifs par concours au titre de l’article 46 (46.3, 46.4, 46.5) des statuts des enseignants-chercheurs montre qu’en dépit des adaptations récentes, ces possibilités et ces modalités répondent mal, en l’état, à la situation.
    • La mise en place, pour les enseignants-chercheurs qui le souhaiteraient, de « lettres de missions” précisant pour une durée donnée la part des activités de recherche, de formation et de missions particulières de pilotage accompagnées d’objectifs. Ce pourrait être le moyen d’une meilleure reconnaissance du travail effectué, d’une prise en compte dans le suivi de carrière ainsi que d’une cohérence dans la mise en œuvre du projet de composante ou d’établissement.
    • D’une manière plus générale, il est l’heure d’une révision et d’une prise en charge globale de la gestion de la ressource humaine « enseignants-chercheurs ». Lesquestions du suivi de carrière et des objectifs des évaluations diverses et de lareconnaissance des activités sont évidemment intimement liées. « Enseignant-chercheur » est un métier unique et non la juxtaposition de deux demi-métiers. Le rôle des UFR est essentiel à cet égard et devrait être reconnu comme tel pour les attributions de CRCT ou de délégations auprès des organismes de recherche.
    • Le renforcement de la part des financements récurrents, la recherche de financements par projets s’avérant très chronophage en montage de dossiers, pour un résultat décevant et au prix d’un coût en évaluation et en pilotage qu’il serait utile de mesurer et de rendre public.
    • La mise en place d’une réelle subsidiarité entre les établissements et les UFR, basée sur la confiance et la contractualisation, afin de simplifier les chaînes de décision et réduire le temps global passé en réunion.

La CDUS salue l’engagement important des collègues sur le terrain. Toutefois, l’accompagnement et la reconnaissance des multiples facettes de notre métier est une condition nécessaire pour relever les défis de l’ESR, tels que la diversité accrue des publics en formation initiale ou tout au long de la vie, l’exigence des standards internationaux de la recherche ou encore la recomposition du paysage universitaire, pour ne citer que les plus importants.