Colloque CDUS 2022
Category : Communiqués
Toutes les informations sont en ligne sur le site dédié : https://colloquecdus.sitew.fr/

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Professeur de physique, rattachée au laboratoire de Physique des Interactions Ioniques et Moléculaires, Laurence Mouret est directrice de l’UFR de Sciences à Aix-Marseille Université qui compte 11000 étudiants, 1200 personnels et 29 laboratoires de recherche.
Très impliquée dans le bureau de CDUS depuis deux ans en tant que vice-présidente, elle s’inscrit dans une continuité de fédérations des intérêts des UFR et composantes scientifiques.
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Complétant les recommandations formulées l’an passé par notre association de directeurs de facultés de sciences, ce tableau est un guide pour le choix des spécialités et options de première et de terminale.
Le choix d’une licence scientifique s’appuie sur la réflexion de chaque lycéen intégrant son projet d’étude et son projet professionnel en lien avec ses aspirations, ses centres d’intérêts et son devenir de citoyen. Le site web de l’ONISEP « Horizons21.fr » est un outil d’aide à la réflexion sur le choix des filières universitaires. Une fois celles-ci identifiées, le présent document aide chaque étudiant à formuler ses choix de spécialités.
Ces recommandations indiquent les choix de spécialités qui facilitent la réussite dans les filières de licence des facultés de sciences, généralement en trois ans. Ces choix ne sont pas exclusifs vis-à-vis de l’accès à ces filières, d’autres profils seront évidemment possibles suivant le contexte local.
Les futurs programmes de licence s’appuieront sur les acquis des spécialités recommandées. A ce titre, la licence d’informatique est un cas particulier car la spécialité « numérique et sciences informatiques » n’est pas proposée de façon homogène sur le territoire.
Il est rappelé que les mathématiques sont requises pour des études scientifiques : si le couple de spécialités choisi en terminale ne contient pas la spécialité mathématiques, alors l’option « mathématiques complémentaires » est vivement conseillée.
De la même façon que des « attendus nationaux » pour les licences sont déclinés au sein des universités, les recommandations que nous faisons ici ont vocation à être reprises et précisées localement : nous invitons donc les lycéens de seconde et de première à utiliser tous les outils et temps d’information mis à leur disposition pour se renseigner auprès des établissements d’enseignement supérieurs visés.
Rappel des 5 spécialités scientifiques : Maths (mathématiques), NSI (numérique et sciences informatiques), PC (physique-chimie), SI (sciences de l’ingénieur), SVT (sciences de la vie et de la Terre).
Pour la classe de première, chaque ligne correspond à une des trois spécialités à choisir.
Pour la classe de terminale, chaque ligne correspond à un doublet possible de spécialités plus l’option math. Comp. ou math. Expertes.
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Approuvé en Assemblée Permanente le 30 janvier 2020
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Un profond mouvement de transformation des structures universitaires est à l’oeuvre, notamment impulsé par les différents appels des programmes d’initiatives d’excellence : IDEX, ISITE, EUR, NCU… La CDUS a largement démontré sa capacité de proposition en répondant activement à plusieurs appels, et les Facultés scientifiques sont des moteurs sur tous les sites où elles sont présentes.
Mais il est également de notre responsabilité d’alerter Mme la Ministre, ainsi que les responsables des différents sites, sur les risques liés à une mise en oeuvre précipitée des restructurations. Bâtir des projets au niveau des stratégies d’établissements ne suffit pas ; leur réussite à court, moyen et long terme ainsi que la continuité des missions de service public passe de manière indispensable par une large association des Facs de sciences depuis la définition stratégique des évolutions jusqu’à leur mise en oeuvre.
Par ailleurs, nous sommes en mesure d’observer certains invariants dans plusieurs projets, conduisant notamment à une remise en question des modèle scientifiques, pédagogiques et démocratiques des UFR, tels que la séparation du continuum licence – master ou le passage d’activités des UFR dans un modèle « d’Ecole » sélectives. Si nous sommes ouverts aux expérimentations (et nous l’avons déjà démontré au travers par exemple du College “sciences” de l’université de Bordeaux, intégré et actif dans notre réseau des Facs de sciences), nous souhaitons rappeler que nos Facultés ont su allier depuis de nombreuses années l’excellence sociale, professionnelle et académique. Principales vecteurs d’ascenseur social pour les étudiants, principales pourvoyeurs de cadres scientifiques pour les entreprises et de chercheurs pour les laboratoires, elles offrent aux enseignants-chercheurs qui en sont membres la possibilité de conduire des carrière diverses et équilibrées entre leurs différentes missions, en fonction de leur curseur d’intérêt. C’est pourquoi nous demandons qu’une attention particulière soit accordée sur la pérennité de ces identités dans les modèles expérimentaux qui sont explorés sur les différents sites.
Il ne s’agit pas de demander un retour en arrière vers un modèle purement « facultaire », mais bien de préparer l’avenir avec de grands ensembles scientifiques au sein des universités, alliant licence master et doctorat, ayant une compétence recherche, et qui soit garant de la cohérence globale des activités d’enseignement supérieur dans le grand champ des sciences et technologies. La CDUS se tient à la disposition des porteurs de projets pour travailler dans ce sens, et suivra avec attention les évolutions concernant les Facs de sciences du territoire.
C’est dans ce contexte que la CDUS tient à attirer l’attention concernant la situation du projet “Université Cible” du site de Lyon / Saint-Etienne. En effet, une évolution majeure de la Faculté des Sciences et Technologies est annoncée au premier janvier 2019, en interne de l’Université LYON 1 : séparation du cycle licence, séparation des disciplines dans trois composantes selon un logique sciences de la vie, sciences de l’ingénieur, sciences fondamentales.
Les conditions de démocratie, de transparence et de dialogue dans lesquelles cette transformation est conduite ne sont pas acceptables. Ainsi la CDUS soutient la demande des personnels de la Faculté des Sciences et Technologies de Lyon 1 auprès du Président de l’Université LYON 1 de ne pas amorcer de changement structurel qui entrerait en vigueur AVANT que l’organisation de « l’Université Cible » ne soit connue, et approuvée par un consensus des cinq établissements membres du rapprochement.
Ce temps nécessaire est celui de la participation réelle des communautés au projet et de la préparation des personnels aux changements, au premier rang desquels les personnels administratifs et techniques. Rappelons que les UFR sont des structures du code de l’éducation, dont toute évolution doit être annexée au projet d’établissement ; et doit faire l’objet d’un travail en amont avec la direction de l’UFR et les instances consultatives de l’établissement : le conseil des directeurs de composantes, le conseil académique, le CT, le CHSCT.
La bonne marche de nos universités est dépendante d’un climat de confiance entre les composantes et les présidences.
Approuvé en Assemblée Permanente de la CDUS, Paris le 18 octobre 2018
Category : Communiqués , Vidéos
Qui de mieux pour en parler que ses étudiants ? Première vidéo d’une série issue de la collaboration entre la CDUS et l’AFNEUS (étudiants de Facs de sciences) à découvrir ci-dessous. Retrouvez toutes les informations sur la Faculté des Sciences et Techniques de Brest sur son site.
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Les directeurs des UFR sciences se réjouissent de constater cette année encore une augmentation du nombre d’étudiants s’inscrivant dans les filières scientifiques des universités.
Pour autant, les moyens ne sont pas au rendez-vous.
L’augmentation deseffectifs étudiants entraîne donc des tensions dans l’organisation des formations. Les équipes pédagogiques et les services associés à la gestion et au fonctionnement des formations ne sont pas toujours en mesure de faire face. Les changements les plus fréquents portent sur l’augmentation du nombre d’étudiants par groupe de travaux dirigés, au détriment de la qualité pédagogique de ceux-ci, ou sur la diminution, voire la disparition dans certains cas, des travaux pratiques en première année de Licence. Dans plusieurs cas, ils sont également assortis d’une baisse globale du nombre d’heures annuelles en présentiel pour les étudiants, sans que puissent être mises en œuvre, en l’absence de moyens humains et financiers, des méthodes pédagogiques favorisant un travail personnel plus soutenu des étudiants. Enfin, la tentation peut être grande de mettre en œuvre des dispositifs numériques non pour ce qu’ils apportent d’indéniablement positif à l’étudiant, mais dans l’illusion tenace qu’ils seraient générateurs d’économies financières…
Or les sciences ne peuvent se comprendre sans l’expérimentation. Celle-ci nécessite des locaux adaptés à l’accueil de petits groupes d’étudiants, des moyens en équipement scientifiques et pédagogiques avec les moyens humains qui y sont associés (personnel technique d’appui y compris de laboratoire). Les études scientifiques passent dans plusieurs disciplines par l’organisation d’un accès direct aux ressources des laboratoires d’appui aux formations, et/ou la mise en place de « fablab » interdisciplinaires. Dans les deux cas, cela nécessite une articulation étroite entre recherche et formation, articulation dont les UFR scientifiques doivent demeurer les garants et dont les moyens ne peuvent pas à l’évidence être prélevés sur le fonctionnement actuel des laboratoires.
Enfin, les enseignants-chercheurs, les personnels techniques d’appui et les personnels administratifs voient en conséquence leurs tâches s’alourdir au détriment des activités de recherche, de l’innovation pédagogique et de la gestion sereine des formations.
Les directeurs d’UFR s’inquiètent de devoir adapter l’organisation et le contenu des formations et l’accueil des étudiants en nombre croissant « à moyens constants ». Ils demandent à ce que soit garanti dans un tel contexte un cadre budgétaire suffisant et adapté pour les formations expérimentales.
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La Conférence des Directeurs et Doyens d’UFR Scientifiques (CDUS) a tenu son colloque annuel du 16 au 18 mars 2016 à Lyon. Pendant trois jours, présentations et ateliers se sont succédés pour analyser les nouveaux défis du métier d’enseignant-chercheur, prenant pour point de départ, d’une part les résultats d’une enquête menée auprès d’environ huit cents professeurs et maîtres de conférences des UFR scientifiques, et d’autre part les contributions de trois experts sur la situation à l’étranger, l’histoire récente de l’évolution du statut des enseignants-chercheurs et enfin le rôle du CNU dans l’évolution de leur carrière. Nous faisons le constat préoccupant d’une complexification et diversification de chacune des missions essentielles des enseignants-chercheurs que sont la formation et l’insertion professionnelle, la recherche, et le pilotage. Il en résulte un sentiment de perte de temps et de difficulté à mener à bien des activités de recherche qui constituent, à ce jour, les principaux vecteurs de reconnaissance (y compris financière a travers la PEDR) et de progression de carrière, dont le déroulement est de plus en plus éloigné de la réalité et de la qualité d’implication des personnes dans les autres missions. Outre l’inefficacité collective inhérente à ces observations, nous constatons dans nos UFR la progression d’un malaise général, voire d’une démotivation des enseignants-chercheurs pour ces missions insuffisamment prises en compte.
La CDUS propose différentes pistes de travail afin de retrouver une dynamique collective seule à même de nous permettre de répondre aux enjeux actuels et futurs de l’Université française.
La CDUS salue l’engagement important des collègues sur le terrain. Toutefois, l’accompagnement et la reconnaissance des multiples facettes de notre métier est une condition nécessaire pour relever les défis de l’ESR, tels que la diversité accrue des publics en formation initiale ou tout au long de la vie, l’exigence des standards internationaux de la recherche ou encore la recomposition du paysage universitaire, pour ne citer que les plus importants.
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Télécharger le communiqué commun CDUS – CDUL.
Au cours de ces 22 mois la CDUL et la CDUL ont fait le choix d’accompagner la réforme malgré la mise en place d’une nouvelle composante à statut dérogatoire et le problème que posent les périmètres distincts dans lesquels œuvrent les acteurs: académie, université et ses composantes UFR et COMUE aujourd’hui.
C’est une réforme fondamentale que l’on ne peut se permettre de laisser échouer.
C’est une réforme très ambitieuse à un moment économiquement difficile.
Le travail de réflexion et d’échange au sein du comité de suivi ESPE a été nourri et intéressant.
Incontestablement, il faut se féliciter du rétablissement d’un stage et d’une entrée progressive dans le métier, de même que de la possibilité d’un mi-temps pour des étudiants lauréats du concours et/ou titulaires d’un autre master .
La réflexion sur les parcours adaptés a ouvert des perspectives pour la formation continuée en lien avec le PAF.
Dans les académies où il y a une université et une ESPE, c’est nettement plus simple. Nous approuvons enfin l’affirmation de l’attachement des ESPE à l’université.
Il serait dommage que certains de ces éléments positifs ne se réduisent à un simple affichage.
La situation reste une situation de crise : pas assez de candidats, alors que le besoin d’enseignants compétents et réactifs est réel.
Nous souhaitons le recrutement de bons candidats, c’est-à-dire de candidats bien formés dans leur discipline.
Le temps politique n’est pas celui de la construction d’une réforme de fond, il nous faut donc prioriser les objectifs, puisque le choix d’une mise en œuvre rapide, peut-être trop rapide, a été fait. La réforme se met en place en même temps qu’elle définit.
La confusion est trop fréquente entre le projet ESPE et la composante ESPE. Le statut dérogatoire de cette composante nous paraît entraîner plus d’inconvénients que d’avantages (notamment pour la concertation entre universités, ou encore en raison du maintien des localisations, structures ou coutumes des anciens IUFM).
L’université dont l’ESPE est censée être une composante est le plus souvent tenue pour une prestataire de service d’une composante bien plus indépendante que les autres.
La complexité est réelle et handicape les mises en œuvre : deux ministères ( ou deux axes) avec des cultures très différentes ; des intervenants multiples : étudiants, formateurs des UFR, formateurs des /ESPE, tuteurs de terrain, corps d’inspection, chefs d’établissement. Des oppositions sont encore très nettes, voire trop nettes, entre enseignants qui relèvent de légitimités distinctes. Tout cela se cristallise dans les problèmes considérables de l’organisation de la formation: ils peuvent paraître techniques, mais on ne saurait les minimiser car ils peuvent être sources d ‘échecs:
nécessairement la référence pertinente.
Est donc réelle la difficulté à mettre en place des équipes pédagogiques : peut-être faudrait-il se rapprocher du modèle des masters Pro avec leurs PAST.
Pour que les disciplines dialoguent il faut aussi qu’elles existent : or elles sont souvent considérées s comme secondaires.
En amont du Master MEEF se trouvent nos difficultés réelles de niveau général qu’il ne faut pas oublier. L’enquête PISA souligne nos difficultés scolaires, qui ont une répercussion certaine sur l’enseignement à l’université, notamment en ALLSHS.
Le problème du concours au sein du master est maintenu, il y a là une vraie difficulté tant pour les enseignants que pour les formateurs à les dissocier, et elle s’impose à l’observateur: M1 prépa concours, M2 titularisation. Le sens de formation, d’apprentissage à l’autonomie, n’est pas simple., tout comme la conscience qu’il s’agit non seulement d’une titularisation mais encore de l’obtention d’un M2.
La place de la recherche dans ce cadre reste malheureusement marginale.
Le Master MEEF risque enfin de couper les enseignants en poste de l’aspect recherche dans leur discipline, et à terme du vivier des futurs universitaires : c’est la mixité sociale du corps académique qui se trouve menacée..
Propositions
Nous souhaitons que soit affirmée l’exigence de niveau master avec sa composante recherche.
Budget :nous souhaitons des règles de calcul similaires et la prise en compte des besoins réels entre composantes de même rang ( UFR/ESPE).
Nous souhaitons une meilleure représentation des enseignants chercheurs des UFR dans les COSP, dans le conseil de perfectionnement et dans les conseils d’école pour un pilotage politique concerté.
Dès lors, il faudrait revoir la composition des conseils d’école.
Il faudrait de même déconcentrer les jurys et adopter les mêmes règles académiques.
Il faudrait aussi coordonner les calendriers.
Il faudrait préserver le mémoire, et sa une dimension recherche, comme garant du niveau Master.
Enfin, il serait souhaitable de resserrer les liens avec les IREM et IRES, favoriser les rencontres avec les académies de sciences .